La radio sera célébrée dimanche à l’occasion d’une journée consacrée. Les médias de la Fondation Hirondelle en ont profité pour présenter certaines facettes de leurs médias à travers des opérations spéciales.
La radio peut avoir un petit côté magique. Proche, voire intime par son mode d’écoute, il est parfois difficile d’imaginer ce qui se cache derrière une émission ou un sujet. Le Studio Kalangou au Niger a décidé de dévoiler ces rouages pour la Journée Mondiale de la Radio, en montrant les rôles qui se cachent derrière ses émissions, en donnant la parole à leurs protagonistes. Ainsi, des éléments de l’équipe étaient invités à parler de leur rôle dans une série de courtes vidéos. Ce thread vous emmène à la rencontre des gens qui font le Studio Kalangou au quotidien, de son rédacteur en chef jusqu’à l’équipe numérique, en passant pour les différents traducteurs et traductrices. Au cours de la semaine, les journalistes sont aussi allés recueillir les avis des auditeurs et auditrices sur le programme. Le point culminant de l’opération a eu lieu vendredi avec une journée porte ouverte.
THREAD ?
— Fondation Hirondelle (@FondHirondelle) February 8, 2022
1/ À l’occasion de la #JourneeMondialedelaRadio le 13 février, la rédaction du @studio_kalangou au #Niger a réalisé une série de vidéos qui présente plusieurs métiers du monde de la #radio, du rédacteur du chef aux différents traducteurs ? pic.twitter.com/27DdxcYC1q
Remontons le cours du fleuve Niger pour aller voir ce qui s’est fait du côté de Studio Tamani à Bamako. La rédaction a décidé de raconter ce média à travers une perspective plus large. D’abord à travers une discussion avec le président du l’Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (URTEL) qui dresse un état des lieux de la situation du média dans le pays. Un micro-trottoir a aussi été réalisé pour recueillir des avis des gens sur la place de ce média dans leur vie. Pour dévoiler un peu les coulisses, des reportages se sont intéressé au parcours d’une rédactrice en cheffe, au travail du producteur ainsi qu’à des métiers techniques autour du traitement du son et à son évolution. L'émission du Grand Dialogue faisait la part belle aux femmes de radio. 5 professionnelles du secteurs étaient rassemblées pour un dialogue autour de la place de la femme à la radio.
« La radio permet d’édifier la communauté sur les faits »
Au Burkina Faso, le Studio Yafa en a profité pour présenter vendredi sa nouvelle grille de programme. Ils ont décidé de rassembler l’ensemble de l’équipe avec les correspondants et correspondantes, mais aussi réunir les différents soutiens à ce projet. Les orateurs et oratrices se sont laissés inspirer par le thème de l’année, celui de la confiance.. Des témoignages de responsables de radio partenaire, d’officiels et d’auditeurs sont aussi venu ponctuer les discussions, tandis qu’une chorale d’enfants animait les interludes. Le nouveau rédacteur en chef du projet a aussi été présenté, de même que les nouveaux programmes à venir.
Du côté de la Centrafrique, Radio Ndeke Luka a décidé d’ouvrir ses portes à ses partenaires. Ainsi, des représentants de l’Union européenne et Suisse ont pu s’y rendre pour découvrir le travail quotidien des équipes de Bangui. Une manière de montrer le travail d’information radiophonique en soit, mais aussi tous les efforts qui sont mis en place dans le projet «Stop Atènè» pour debunker et fact-checker certaines rumeurs qui circulent dans le pays. Les émissions de la journée étaient aussi spécialement consacrées à cette journée mondiale mettant la radio à l’honneur. Un entretien a notamment été réalisé avec Jérôme Dounia-Doté, journaliste de Radio Centrafrique à la retraite. Il revient sur l’évolution du métier et appelle la jeune génération à s’intéresser à la rue. Éric Marclay, chef de coopération à l’ambassade de Suisse au Cameroun et au Centrafrique, a accepté une interview. Il y détaille sa vision de la radio, qui pour lui fondamentale et essentielle. Une discussion avec l'Ambassadeur de l'Union européenne sera aussi publiée mercredi.
Du côté de Studio Sifaka, à Madagascar, c’est tout le programme dominical qui était consacré à cette journée particulière. D’abord à travers ses auditeurs et auditrices, par la réalisation de deux micros-trottoirs. L’idée était aussi d’avoir une posture réflexive sur la situation de la radio à Madagascar. Ainsi, un débat a permis à des journalistes d’échanger avec un sociologue sur le thème de la confiance. Un entretien avec un journaliste et propriétaire de radio de longue date a questionné le rôle de ce média et son évolution. Finalement, un magazine tirant le portrait d’un animateur et des formations à suivre pour le devenir a été réalisé pour l’occasion. Sur les réseaux sociaux, des publications étaient consacrées à présenter certains rôles de la radio, comme la responsable marketing et marketing en ligne, ainsi que celui de technicien.
Le siège à Lausanne s’est aussi investi pour célébrer le média à l’honneur dimanche. Ainsi notre directrice Caroline Vuillemin était l’invitée du podcast d’ONU Info Genève. Durant l’entretien, elle a abordé l’importance du rôle de la radio dans des zones de crises ou de post-conflit, ainsi que l’importance de tisser une confiance, une proximité avec les auditeurs à travers une information fiable et vérifiée.