Contrer les rumeurs en délivrant une information fiable, vérifiée et non partisane est aujourd’hui la priorité pour Studio Kalangou.
Fin juillet a eu lieu le coup d’État au Niger par des militaires putschistes qui ont délogé le président élu, Mohamed Bazoum, de ses fonctions. Ces événements ont créé un environnement de travail délicat pour les journalistes sur le terrain. En effet, dans ce climat politique instable, de nombreuses fausses informations circulent rapidement, notamment par WhatsApp. La désinformation est massive et savoir identifier les informations authentiques représente un enjeu. De plus, peu de sources officielles acceptent de répondre aux questions des journalistes.
Studio Kalangou s’efforce, avec ses 50 journalistes et correspondant·e·s, de maintenir dans ce contexte sa mission première, à savoir donner une information fiable et diversifiée à l’ensemble des nigérien·ne·s. Le Forum « Quels sont les défis qui se posent au métier du journaliste dans le contexte de crise au Niger ? » aborde justement le rôle du journalisme face à toutes les formes de mésinformation et désinformation.
Dans l’extrait ci-dessus, Seydou Djibril, journaliste et cyber citoyen, aborde les défis auxquels font face les journalistes lorsqu’il s’agit de « fake news », ou désinformation, et ce que cela peut engendrer.
Pour diffuser au plus proche des populations, le Studio Kalangou émet depuis 2016 ses programmes en cinq langues, français, haoussa, zarma, tamashek et peulh, sur une cinquantaine de radios locales au Niger. Il propose également une rubrique « Fact-checking » dans laquelle les journalistes vérifient et démontent certaines fausses informations.