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La rivière Ouham déviée de son lit initial suite à l'exploitation de l'or par des sociétés chinoises à Bozoum ©Père Aurelio Gazzera La rivière Ouham déviée de son lit initial suite à l'exploitation de l'or par des sociétés chinoises à Bozoum

En République centrafricaine, l'environnement est menacé par les exploitations minières chinoises

La population de Nola dans la Sangha-Mbaéré éprouve des difficultés à œuvrer sur les rivières Kadéï, Mambéré et Sangha. L'exploitation de l'or et du diamant par les entreprises chinoises engendre d'énormes problèmes sur le plan écologique, économique et sur la navigation. La population locale s'inquiète.

"Pêcher du poisson dans ces rivières est devenu difficile, pénible et peu fructueux", explique Bruce Ngana, pêcheur à Nola. Il raconte que les monticules créées par les barges des sociétés chinoises d'exploitation minière modifient le débit, génèrent des rapides et des obstacles sur ces cours d'eau. "La longueur de la ligne mieux adaptée pour la pêche est devenue plus courte. La pollution des rivières a occasionné la disparition de plusieurs espèces de poissons", poursuit le pêcheur.

Les agriculteurs empruntent ces cours d'eau pour se rendre à leurs activités champêtres. "Ils doivent affronter les vagues d'eau engendrées par les longues barges qui font des secousses au milieu des rivières", martèle Nicolas Mbang, un cultivateur de Nola.

D'autres populations rencontrées déplorent l'implantation anarchique de ces entreprises chinoises et appellent les autorités de Bangui à mettre fin à ces exploitations abusives des mines d'or et de diamant. Selon elles, ces activités ne profitent pas aux localités exploitées, car les retombées économiques et sociales ne sont pas visibles.

Article à retrouver sur notre média en République centrafricaine, Radio Ndeke Luka